La Journée du trappeur 2025 de l’APTICO, le public était au rendez-vous !


Denis Vaillant trappeur et président de l.'APTICO qui aiguise un couteau. Journée du trappeur 2025.


Le samedi 1er mars 2025, l’Association des trappeurs indépendants, conseil Outaouais (APTICO) tenait sa Journée annuelle du trappeur au Centre Père-Arthur-Guertin à Gatineau. Retour sur l’événement avec le président de l’APTICO Denis Vaillant.

La météo annonçait de la neige, du verglas et de la turbulence pour le samedi 1er mars. Déjà au matin de l’événement, des exposants déclaraient forfait en l’annonçant sur la page Facebook de l’APTICO.

Malgré ce qui pouvait annoncer une assistance moins nombreuse, le constat pouvait se faire vers les 16 h 00 : la Journée annuelle du trappeur version 2025 était un succès sur toute la ligne.

« Très satisfait malgré les conditions de la route, a constaté avec satisfaction le trappeur gatinois Denis Vaillant aux termes de la journée. Le monde a répondu à l’appel, les gens étaient contents. »

Le président de l’APTICO a expliqué que sur place, il y avait 17 exposants : artisans, distributeurs d’équipements spécialisés, tanneurs, collecteurs de fourrures.

Il se félicite notamment de l’opportunité que constitue cette Journée du trappeur pour faire connaître l’activité et attirer du sang neuf au sein de l’association qui comptait 146 membres au matin du 1er mars et qui en dénombrait pas moins de 215 vers 16 h 00.

Divers objets et équipements de piégeage durant la Journée du trappeur de l'APTICO.
Une table bien garnie à la Journée du trappeur de l’APTICO 2025. Photo Serge Cazelais.


Pourquoi une Journée du trappeur ?

Cette Journée du trappeur constitue le lieu par excellence pour ceux et celles qui veulent s’informer en quoi consiste le piégeage et l’apprêtage de fourrures.

C’est aussi une opportunité pour des nouveaux trappeurs de rencontrer des gens d’expérience qui se rendent disponibles pour partager leur somme de connaissances.

« Ce qui s’est donné comme formation aujourd’hui, c’est inestimable », constate Denis Vaillant.

Les personnes qui se sont rendu au Centre Père-Arthur-Guertin ont pu rencontrer des commerçants spécialisés en équipement, des artisans qui mettent en valeur la fourrure, la graisse qui sert notamment à fabriquer des bougies, des bijoux fabriqués avec des griffes. Certains se partagent des recettes de viandes sauvages comme le castor et l’ours.

« On a même eu un tanneur aujourd’hui et c’est nouveau parce que nous n’avions plus de tanneur dans la région », se félicite monsieur Vaillant.


Une activité qui procure un sens à la vie

« Ça fait un peu plus de trente ans que je suis dans le domaine et ma passion n’a jamais cessé d’augmenter, révèle avec une émotion bien sentie le trappeur. J’ai une faim de ça, je suis avide de connaissance », poursuit-il en confiant qu’il n’a jamais fini d’apprendre des autres.

Cette humilité qu’il exprime avec une sincérité évidente est à la hauteur de l’homme qui a été honoré par ses pairs et reconnu par l’Assemblée nationale du Québec.

En effet, en février 2024, la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec (FTGQ) lui décernait le prix Pierre « Esprit » Radisson 2024, faisant de lui le 39e récipiendaire de l’histoire.

Ce prix est la plus haute distinction dans le domaine du piégeage au Québec. Il rend hommage et félicite un individu qui s’est démarqué par son implication et son engagement. En lui décernant cet honneur, la FTGQ a voulu souligner le côté visionnaire, l’esprit de causeur, le sens éthique et l’amour de la nature qui sont manifestes chez Denis Vaillant.

Denis Vaillant trappeur et président de l.'APTICO qui aiguise un couteau. Journée du trappeur 2025. Fourrures
Denis Vaillant président de l’APTICO. Photo Serge Cazelais.

En juin 2024, l’Assemblée nationale du Québec lui décernait le prix Harfang des neiges, volet Excellence en bénévolat qui soulignait ses qualités de leader et son dévouement au mentorat à titre bénévole durant trente ans au sein de l’APTICO.

« Je suis toujours disponible. Ce qui est important pour moi est de partager mes connaissances et de faciliter la tâche aux nouveaux qui commencent, conclut le trappeur gatinois Denis Vaillant. Ça a toujours été valorisant pour moi et aussi longtemps que je vais être capable de le faire, je vais continuer à partager ça avec le monde dans le domaine du piégeage. »

Recherche

Derniers articles